pourquoi ? Comment ?

Les bosons, pour des origines co(s)miques…!

Dimanche 25 juin 2017 à 17h au Théâtre de la Reine Blanche

Il y a des physiciens qui étudient le boson de Higgs, découvert en 2012, mais il y a aussi ceux qui étudient les bosons W et Z… Il est impossible de les voir ou de les toucher, ils sont totalement invisibles et pourtant leur existence est indispensable à l’émergence de tout ce qui constitue notre Univers. Qui sont-ils ? Où se cachent-ils ? A quoi ressemblent-ils ? Comment déceler leur présence ? Telles seront les questions auxquelles tenteront de répondre avec délice la physicienne des particules, Nathalie Besson et la clown Gabrielle.

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Liées depuis des années par la complicité et l’amitié, Nathalie Besson et la clown Gabrielle ont accepté d’unir leurs talents et de jouer le jeu des LabOrigins en nous faisant découvrir l’univers étrange des particules élémentaires, à l’origine de notre grande histoire commune.

Biographies :

Nathalie Besson 
Je suis physicienne des particules au CEA à l’Irfu (l’institut de recherche sur les lois fondamentales de l’univers). J’ai fait ma thèse sur les neutrinos et puis je suis passée à plus massif avec d’abord le boson de Higgs au LEP puis les bosons Z et W au LHC dans l’expérience Atlas. J’enseigne aussi la relativité restreinte et la physique des particules à l’École Centrale et j’adore parler de mon sujet de prédilection et de mon métier. Sinon, je suis fan d’opéra, de théâtre et de musique classique, et de voyages !

« Je pense que les physiciens sont les Peter Pan de l’humanité. Ils ne grandissent jamais et restent toujours curieux. »  Isidor Isaac Rabi

Emilie Trasente
Après une formation de théâtre classique au cours Florent, elle découvre le clown en 2011 lors d’un stage au Samovar. C’est la révélation ! La même année elle décide de fonder La Compagnie Tout Contre pour créer des spectacles alliant humour et poésie. Elle continue sa recherche artistique autour du clown aux côtés de Catherine Germain, François Cervantes et Vincent Rouche. Elle a écrit plusieurs solo et duo avec son personnage de Gabrielle, notamment « Ivre d »infinis » mis en scène par Philippe Naud, qu’elle a présenté en 2014 au Laborigins à Enghiens les bains puis au Théâtre de la Reine Blanche. Le spectacle est en tournée à partir de la rentrée 2017, notamment pour la Fête de la science à Rambouillet et à Saclay. En parallèle, elle est professeur de théâtre et formatrice en entreprise. Partager la jubilation de la scène, développer la créativité auprès d’un public enfants ou adultes sont les deux moteurs de son activité.

« L’enfant rêveur connaît la rêverie cosmique, celle qui unit au monde. » Gaston Bachelard

 

Le mouvement : aux origines de ceux qui dansent au rythme de l’espace-temps

Dimanche 26 mars 2017 à 17h au Théâtre de la Reine Blanche Paris 18ème

Avec Jean-Pierre Bibring (astrophysicien, chef de mission Rosetta/Philae), Pascal Bernard (sismologue), Yann Brouet (planétologue et break dancer), Mabu Plume (danseur) et Charles Réveillère (étudiant philosophe à l’Ecole normale supérieure).

«  Et pourtant elle tourne ! » se serait exclamé Galilée à l’heure de son procès, ses juges refusant d’admettre que la Terre puisse être éjectée du centre de l’Univers partageant ainsi une destinée commune à tous les astres. Puis après des décennies avec Newton et des siècles avec Einstein, tous les objets célestes se mirent à tourner… tourner… tourner… nous emportant nous-mêmes, et à des vitesses de plus en plus grandes, dans un fabuleux ballet cosmique, sur une Terre mouvante, elle-même en perpétuelle transformation, une transformation essentielle aux vivants.

Ce LabOrigins,  qui nous entraînera dans la course effrénée des objets célestes, sera rythmé par les chorégraphies du danseur Mabu Plume et de Yann Brouet,  break dancer et astrophysicien.

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«… Je m’appelle Yann Brouet, 28 ans, je suis post-doc à l’Université de Bern en Suisse et je travaille sur l’interprétation des données radar de la sonde Rosetta à partir de mesures en laboratoire. Votre projet de diffusion de la science par le biais du spectacle vivant m’a interpellé. Moi même artiste de scène depuis 10 ans (danseur, acrobate, cascadeur) vos projets m’intéressent…” (mail de Yann Brouet envoyé après avoir découvert sur France-Inter l’existence des LabOrigins)

 

 

Les ondes, aux origines de la magie des mondes.

Le 21 mars 2017 à la Halle aux Grains, Blois.

 

Les scientifiques :
le biologiste Pierre Sonigo, le mathématicien Stéphane Dugowson, le cosmologiste Marc Lachièze Rey.

Les artistes :
« La fabrique imaginaire » d’Eve Bonfanti et Yves Hunstad auteurs et acteurs de théâtre, accompagnés de Lola Bonfanti chanteuse et musicienne. http://www.fabriqueimaginaire.com/index.php?page=fabrique

En 1916, il y a tout juste cent ans,  Albert Einstein nous offrait la théorie de la relativité générale. Un monument de l’intelligence humaine qui devait bouleverser notre représentation du monde.  Mais encore fallait-il démontrer l’existence de tous les processus ou phénomènes qui devaient en découler. Parmi eux : les ondes gravitationnelles !

L’histoire commence par une danse ! Il y a 1,3 milliards d’années deux trous noirs tournaient l’un autour de l’autre. D’abord très lentement puis de plus en plus vite pour finalement se percuter et fusionner avec une violence rarement égalée dans l’Univers. Pendant une fraction de seconde, cette collision produisit une vibration de l’espace-temps d’où surgirent des ondes gravitationnelles. Le 11 février 2016, plusieurs équipes de chercheurs participant aux expériences LIGO et VIRGO nous ont annoncé leur extraordinaire découverte, qu’Albert Einstein lui-même pensait impossible.

Cette existence pour la première fois révélée nous entraîne vers l’exploration gravitationnelle plutôt que lumineuse du cosmos ouvrant ainsi pour la première fois un regard sur l’invisible, dimension à la fois physique, métaphysique, magique, philosophique et spirituelle.

Les LabOrigins sont des spectacles qui nous font part des dernières découvertes ou théories liées à nos origines par le biais d’une rencontre inédite entre des scientifiques et des artistes. La richesse de ces « dialogues » inattendus sublimés par l’expression artistique, permet à chacun de se laisser glisser avec légèreté dans des univers souvent réputés inaccessibles. Les LabOrigins sont des spectacles qui ne se reproduisent jamais deux fois.

 Black Hole Merger Simulation

Image credit: The SXS (Simulating eXtreme Spacetimes) Project

Les ruptures : aux origines de l’improbable

La physicienne Elisabeth Bouchaud, le psychiatre Serge Hefez,  et le cosmologiste Marc Lachaise-Rey rompent avec notre idée de la rupture

Le dimanche 18 septembre 2016 au théâtre de la Reine Blanche, les LabOrigins s’interrogaient sur le rôle des ruptures dans l’organisation du monde :

 

De l’infiniment petit à l’infiniment grand, en passant par la matière solide, molle ou vivante, les ruptures sont déterminantes. La symétrie se brise et c’est tout un univers qui se re-construit ! Et qu’en est-il de notre monde intérieur lorsqu’un lien avec celui ou celle que l’on aime se brise à tout jamais ?

Toute rupture entraîne des phénomènes difficilement prévisibles.  Si les dinosaures qui dominaient le monde des vivants il y a 65 millions d’années n’avaient pas disparu, jamais les petits mammifères qui ont survécu n’auraient pu se développer pour donner naissance à une multitude d’autres espèces de mammifères. C’est donc grâce à cette « rupture » au sein de la biosphère que les hommes, par le jeu d’une longue évolution ont fini à leur tour par dominer le monde. Ainsi chaque rupture est à l’origine de « quelque chose d’autre ».

 

Les participants, chercheurs et artistes :

Elisabeth Bouchaud est directrice de recherche à l’ESPCI Paris.
Physicienne de formation, spécialisée dans l’étude de la mécanique de la rupture, elle s’intéresse aux aspects physiques des fractures de matériaux hétérogènes. Elle est également auteure de théâtre, comédienne, et dirige depuis avril 2014 le Théâtre de la Reine Blanche à Paris, scène des Arts et des Sciences.

Serge Hefez est psychiatre des hôpitaux. Il exerce comme psychanalyste et thérapeute familial. Responsable de l’Unité de thérapie familiale dans le service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital de la Pitié Salpétrière à Paris, il est également chef de service d’ESPAS, institution consacrée entre autres aux personnes en questionnement vis-à-vis de leur sexualité. Il est l’auteur de nombreux essais sur les relations conjugales et familiales dont « La Danse du couple », « Quand la famille s’emmêle » et « Scènes de la vie conjugales », ainsi que sur les questions de genre : « Dans le Cœur des hommes », « Le Nouvel ordre sexuel ». Il a publié en 2016 « La Fabrique de la famille ».

Marc Lachièze-Rey est cosmologiste. Docteur en sciences et ancien élève de l’École Normale Supérieure (rue d’Ulm), il est aujourd’hui Directeur de Recherches au CNRS. Ses recherches portent sur la Cosmologie (problèmes de la masse cachée et de l’énergie noire), la Physique théorique et la gravitation, la nature du temps et de l’espace. Marc Lachièze-Rey fait partie depuis le début du comité de soutien des LabOrigins.

Quentin Le Guennan, alias Patamo, travaille la pâte à modeler depuis sa plus tendre enfance. Adulte, il en a fait son métier et s’est notamment illustré dans les pages de National Geographic ou Science et Vie Junior. A la télévision il a été diffusé pour clôturer le journal télévisé 19/20 de FRANCE 3 et a remporté le très disputé concours Michel Gondry sur les films suédés. C’est fort de cette expérience qu’il travaille désormais auprès de nombreuses collectivités pour transmettre son expérience créative.

Joëlle Koundé est musicienne, chanteuse, bassiste influencée par le Jazz, la Soul, le Groove, le Funk. Avec ses différentes formations en chant, piano, harmonie (CIM, American school of modern music, école Atla) de danse (Paris Centre Clichy) et de comédienne (Cours Simon), elle prête sa voix à de multiples projets musicaux nationaux ou internationaux, Mory Kante, Manu Dibango, Céline Dion, Mariah Carey et bien d’autres. Elle a créé le Djokoundé Trio qui revisite les grands standards groovy de la musique black américaine.

Olivier Defaÿs est saxophoniste et compositeur. Après des étude de jazz,  il poursuit  depuis la fin des années 80 une carrière de saxophoniste dans  la variété (Blues Trottoir ,Sansevérino), les musiques caribéennes (Mambomania; Mizikopéi) et bien sûr, le jazz  – en grandes formations (Laurent Mignard Duke Orchestra) en moyennes formations (Aurore Voilqué Septet) ou avec son quartet « Men In Bop ». En tant que compositeur, il a travaillé pour le théâtre, le cinéma  et la télévision.

Aux origines de la conscience écologique

Les chercheurs scientifiques spécialistes des fonds marins : Françoise Gaill, Robert Bunet docteur en biologie moléculaire, Nardo Vicente responsable scientifique de l’institut océanographique Paul Ricard, et le philosophe Pierre Caye nous font plonger à la source de notre conscience écologique…

Françoise Gaill, Robert Bunet docteur en biologie moléculaire, Nardo Vicente responsable scientifique de l’institut océanographique Paul Ricard, Pierre Caye philosophe,

Le 9 Juillet 2016, sur l’île des Embiez (Var) les LabOrigins ont contribué à fêter les 50 ans de l’Institut océanographique créé par Paul Ricard et présidé par sa petite-fille, Patricia Ricard.

Tout a commencé dans les années 60. Dans les années 60, nous étions à l’heure où l’Occident faisait ses premiers pas sur la Lune, découvrait sa propre planète vue de l’espace, et s’enthousiasmait du paradis que nous promettait l’ère industrielle en pleine explosion. Dans les années 60 nous étions à l’heure où le mouvement hippie se répandait à travers le monde ensemençant sur son passage des rêves de paix et d’amour, de liberté et de respect de la nature. Pendant ces années 60 où tous les espoirs étaient encore permis, dans un sens comme dans un autre, il y avait quelques marginaux, qui n’étaient aveuglés ni par les développements industriels les plus époustouflants, ni par les rêves hippies les plus utopiques et qui s’émerveillaient comme des enfants en découvrant pour la première fois, les faunes et les flores méditerranéennes. Mais, très vite, ces marginaux se sont aperçu que cette nature qui avait tout inventé, même la beauté, pour assurer sa propre survie, était dramatiquement mise en danger par toutes les pollutions liées aux activités humaines.

Parmi ces pionniers il y avait Paul Ricard que nous fêtons sur son île, l’île des Embiez où il planta la graine d’une fleur qui ne cessera jamais plus de grandir et que nous appelons « la conscience écologique.

Images Chloé Champion, Chant et flûte Maia Barouh,  Clavier Cédric Perras, Percussions Silvano Michelino, Simon Oriot ingénieur du son

 

Des impacts météoritiques aux émergences de la vie

Ce LabOrigins consacré aux météorites, nous donnera l’occasion de découvrir les processus hasardeux qui ont permis à la Terre de disposer de toutes les conditions nécessaires à l’émergence de la vie et à la diversification des espèces. Les artistes nous permettront d’être immergés dans un univers sonore et visuel propice à l’ouverture de tous nos imaginaires, tandis que les scientifiques, Jean-Pierre Bibring (Astrophysicien) et Philippe Lambert (Astrogéologue) nous démontreront le caractère essentiel des impacts météoritiques sur notre présence sur Terre.

Découvrez la vidéo intégrale de ce Laborigins >>

Les participants, chercheurs et artistes >>

Philippe Lambert (Astrogéologue) est Spécialiste international du comportement des matériaux aux ondes de choc et ancien chercheur à la NASA, Philippe Lambert est Conseiller Scientifique de la Réserve Naturelle Nationale de l’Astroblème de Rochechouart- Chassenon, Directeur du CRIR (centre de recherche sur les impacts et sur Rochechouart) et, depuis plus de 40 ans, le principal acteur français de la littérature scientifique sur la géologie des impacts. Il parlera des « impacts », phénomène géologique « universel » et ses conséquences y compris sur le vivant.

Jean-Pierre Bibring (Astrophysicien) est Professeur de physique à l’Université Paris-Sud, et astrophysicien à l’IAS (l’Institut d’astrophysique spatiale) d’Orsay. Il est intervenu au plus haut niveau sur plusieurs programmes spatiaux. Il collabore avec la NASA sur la mission « Mars Reconnaissance Orbiter », en orbite autour de Mars, ainsi que sur les missions « Venus Express » et « Mars Express » de l’ESA (l’Agence spatiale européenne). Il est le responsable scientifique français de Philae, l’atterrisseur de la sonde Rosetta, première sonde dans l’histoire à se mettre en orbite autour d’une comète, à l’escorter autour du Soleil, et à déployer un atterrisseur à sa surface.

Joëlle Koundé (chanteuse) Choriste et danseuse pour de nombreux artistes (Manu Dibango, Céline Dion, Mariah Carey, Ophélie Winter…) en France et à l’international, cette chanteuse et musicienne aux influences jazz et soul mêlera sa voix aux univers sonores créés par l’Ensemble Hope.

Alexis Epron (Grand témoin) Face à la nouvelle vision du monde telle qu’elle nous est racontée par les chercheurs dans les LabOrigins, le grand témoin nous questionne sur la place de l’Homme dans ce monde en évolution permanente.

Ensemble Hope (Musique contemporaine) se dédie à la création musicale contemporaine. Le Cristal et les Sculptures Sonores Baschet sont la base de leur parc instrumental. Pour ce LabOrigins, ils y associeront des sons en provenance du système solaire fournis par la NASA.

Conception et animation : Marie-Odile Monchicourt

Ce LabOrigins a été organisé par le Lycée Paul ELUARD de Saint Junien le Mardi 10 mai 2016  à LA MEGISSERIE 87200 SAINT-JUNIEN

Les origines du langage

 

Le langage, la plus grande invention des hommes !

Quand ont-ils voulu nommer ce qu’ils vivaient, ce qu’ils pensaient, ce qu’ils souffraient ou ce(ux) qu’ils aimaient ? Quels sont ces processus physiques et biologiques, qui ont permis à des hominidés de créer l’outil qui devait leur permettre de combattre tous les dangers jusqu’à dominer le monde ?

Ce LabOrigins sur le langage fut une performance unique. Les spectateurs et les scientifiques furent immergés dans une atmosphère artistique emmenée par plusieurs expressions : Celles des musiciens Massimo Trasente et Bruno Kerhoas, et du mime Philippe Naud. Sur scène, des chercheurs de tous bords nous ont fait part avec jubilation de leurs découvertes concernant les origines du langage, dont notamment :

le mathématicien Stéphane Dugowson, la préhistorienne Marylène Patou-Mathis, le neuroscientifique Sebastien Bohler et le philosophe Pierre-Louis Desprez

 

Sculptures de l'Atelier Daynes, Photographie de P. Plailly

Sculptures de l’Atelier Daynes, Photographie de P. Plailly

Sur cette photo est représentée la famille des hominidés ayant participé à l’histoire de nos origines humaines sur une échelle de temps de 6 millions d’années. Ces impressionnantes sculptures sont d’Elisabeth Daynes de l’Atelier Daynes. Cette image notre Labo Origins consacré aux Origines du langage, du 7 Avril 2016 au Théâtre La Reine Blanche, scène des arts et des sciences.

 

 

Les variétés stochastiques, une réponse à la question de nos origines

Il était temps pour nous de vous offrir un voyage ébouriffé dans les délices des variétés stochastiques !!! Ce spectacle LabOrigins d’un nouveau genre fut autant mathémathique que poétique. Chaque spectateur ainsi plongé dans l’univers de la géométrie fut invité à imaginer l’espace des possibles…
L’expérience menée à l’occasion du Labo Origins du 7 février fut exceptionnelle. Elle était menée par deux acteurs : un grand mathématicien, Anatole Khelif et une grande artiste, Emma la clown. Liés depuis des années par la complicité et l’amitié, ils ont accepté d’unir leurs talents et de jouer le jeu de nos LabOrigins en nous faisant voyager avec rires et délice dans l’univers complexe des « variétés stochastiques », outil de mesure de l’infinité des possibles.

Le plancton aux origines de la vie

Dans le cadre de la COP21, la Fondation VEOLIA, la Fondation Prince Albert II de Monaco et TARA Expéditions ont demandé à Marie-Odile Monchicourt d’organiser un LabOrigins à l’occasion du retour de la Goélette TARA et des récentes découvertes autour des protistes et de l’origine de la vie. Depuis septembre 2009, Tara s’est lancée dans un tour du monde de trois ans, financé sur fonds privés. Le projet scientifique, soutenu par le CNRS, consiste à récolter dans toutes les provinces océaniques ce plancton mystérieux pour en étudier les génomes.
Ce très beau labOrigins Véolia/TARA a réunis les scientifiques Gilles Bœuf, biologiste français, spécialiste des recherches au sein de l’unité « Biologie intégrative des organismes marins » et Colomban de Vargas, océanographe franco-suisse qui a participé à la mission Tara, à travers les océans du globe.
Pendant leurs interventions, les artistes : Maïa Barouh chanteuse et flutiste, Léo Komazawa à la percussion, Cédric Perras au clavier et Vixious Pataglitch vidéo Jockey nous ont tous immergé dans une atmosphère propice à la libération de notre propre voyage initiatique au fond des océans.

Les origines de la conscience et de la pensée

Dans le cadre de la semaine « Scène de sciences », le Théâtre de la Reine Blanche a accueilli à guichet fermé, le Labo Origins intitulé « les origines de la conscience et de la pensée ». Il y avait le neuroscientifique Sébastien Bohler, le biophysicien Stéphane Douady, le philosophe Pierre-Louis Desprez et le mathématicien Stéphane Dugowson. Chacun d’entre eux, dans sa spécialité, nous a communiqué une version spécifique de la conscience et de la pensée ; Et parmi les artistes qui ont improvisé en direct, nous avons pu observer la construction d’une œuvre du street-artist MG La Bomba, la vidéo projection d’images du vidéo jockey Vixious Pataglitch, enfin, les musiciens du Groupe de jazz LML trio, ont contribué à plonger spectateurs et scientifiques dans une atmosphère artistique propice à l a libération de nos imaginaires.