pourquoi ? Comment ?

L’origine du climat et de la vie sur Terre

Dans le cadre du FESTIVAL ATMOSPHERES, en présence de sa marraine, Marion Cotillard, sur le thème des origines du climat et de la vie, nous avions la chance d’avoir réunis sur scène de manière inédite, l’astrophysicien Jean-Pierre Bibring, le biophysicien Vincent Fleury, le biologiste Pierre-Henri Gouyon et le physicien Michel Spiro. Il y avait aussi un philosophe, Pierre-Louis Deprez. Et parmi les artistes : la flutiste et chanteuse Maïa Barouh ; le percussionniste Léo Komasawa, le compositeur Cedric Perraz, la cantatrice Lucile Vignon et le street artist Codex Urbanus.
Dans une superbe salle de 1.000 places. Les jeunes, présents lors de ce spectacle, ont confié avec enthousiasme à Pascal SIGNOLET, créateur de ce festival : « On attendait qu’on nous parle de science comme cela ! »
En nous « contant » en direct les dernières découvertes ou théories liées à nos origines, les chercheurs, présents sur scène, nous ont fait partager les questions qui les hantent : d’où venons nous ? Qu’est-ce que la vie ? Qu’est-ce que la conscience ?
Les scientifiques nous interrogent ainsi sur notre appartenance à l’Univers. Des artistes (musiciens, danseurs, peintres…) qui acceptent de se prêter au jeu de l’improvisation, nous font partager le monde émotionnel qu’une telle source d’inspiration fait surgir en eux.

Le vide quantique aux origines de l’Univers

Ce spectacle, créé sur une idée originale de Marie-Odile Monchicourt, a été joué trois fois au mois de septembre 2014.

Ce spectacle est une expérience qui, par la suite, donnera lieu à la création des premiers LabOrigins au printemps 2015. Il a permis d’associer les acrobates et danseurs du Collectif Intérieur Brut qui intervenaient en live, aux scientifiques qui, eux, apparaissaient sur scène par le biais d’ effets optiques réalisés par l’artiste plasticien et vidéaste Pierrick Sorin. L’enjeu avait été de trouver une forme artistique qui permettait à tous les publics de s’approprier émotionnellement cette nouvelle vision d’un Univers né du Vide il y a 13 milliards 800 millions d’années.

« Nous sommes nés du Vide disent les scientifiques mais d’un vide qui n’est pas tout à fait vide. Un vide dans lequel il y a quelque chose… comme une énergie qui sommeille prête à jaillir à la moindre fluctuation quantique ». C’est donc à partir de ce vide qui n’est pas vide que s’est construit notre Univers et ses milliards de milliards de galaxies, d’étoiles, de trous noirs, de planètes, et ses milliards de milliards d’êtres vivants, d’animaux, de plantes et d’ humains !

Pour nous conter cette étrange histoire, les physiciens et mathématiciens  Michel Spiro, Pierre Binetruy, Etienne Klein, Sandrine Laplace, Anatole Khelif  apparaissaient et disparaissaient dans  des  » théâtres optiques » ou autres effets numériques dont seul Pierrick Sorin a le secret, tandis que les danseurs et acrobates du Collectif Intérieur Brut, Isabelle Rivoal, Ode Rosset et Rémi Boissy, sous la direction de Jack Souvant,  nous faisaient partager leur imaginaire et leur sensibilité. Ils étaient accompagnés par la musique originale de Benjamin Moussay.

La mise en scène était de Jack Souvant et de Pierrick Sorin.

Il a été co produit par l’Association « Origins » présidée par Michel Spiro,  Le Centre des Arts d’Enghien les Bains, et Marie-Odile Monchicourt.

Il a été joué  :
Les 15 et 16 Septembre 2014 au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains et le
26 Septembre 2014 au théâtre du Bordeau à Saint Génis Pouilly  (France – près de Genève) dans le cadre de la Nuit européenne des chercheurs et des 60 ans du CERN.

LA NAISSANCE DE L’UNIVERS à l’UNESCO

Cet événement exceptionnel fut le tout premier embryon de LabOrigins. Co organisé par l’UNESCO et l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), en partenariat avec l’Institut national italien d’astrophysique (INAF), l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’Observatoire européen austral (ESO), était en partie financé par l’Union européenne. Il a eu lieu le 27 septembre 2013 simultanément dans 3 villes européennes (Genève, Bologne et Paris), qui furent reliées par vidéoconférence autour du thème de la « naissance de l’Univers » et des liens intimes entre la physique des particules et la cosmologie. Et ceci à la lumière de la découverte récente du boson BEH (Brout, Englert et Higgs) et de l’image du satellite européen Planck.

L’objectif de ce premier LabOrigins fut, dès le départ, de permettre à un très large public de découvrir le «visage humain» de la recherche. Nous avons dialogué en direct avec des scientifiques de renom, présents à Genève, Bologne, et Paris sur la scène de L’UNESCO. L’événement rassembla également des responsables dans le domaine de la culture, de l’art et de la philosophie, qui furent invités à partager avec le public leurs idées sur la nouvelle vision de l’univers et de son impact culturel.